Ghost In The Shell 2
Ghost in the Shell 2 : Innocence
Titre original : Innocence Ghost in the Shell
Année de production : 2004
Studio : Production I.G
Auteur : Mamoru Oshii (Réalisateur)
Format : 1 FILM - 100 Min
Genre : Action / Science Fiction
Restriction Public : légère violence, scénario tres complexe
Public conseillé : 14+
[Licencié]
Animes associés :
Ghost In The Shell
Ghost in the shell - Stand Alone Complex
Ghost in the shell : Stand alone complex 2nd GIG
Synopsis
Bato est un cyborg vivant, véritable Rambo androïde, appartenant à l'unité d'élite de la section 9 (anti-terrorisme) oeuvrant pour le gouvernement. Il ne peut se défaire du souvenir d'une femme cyborg qu'il a jadis aimée, le major Motoko Kusanagi, disparue dans la matrice, le réseau des réseaux.
Epaulé par son partenaire humain Togusa, il va lui falloir déjouer un complot cybernétique. Des gynoïdes (androïdes à apparence féminine), servant à assouvir les plaisirs sexuels humains, avatars cybernétiques des poupées gonflables, massacrent leurs acquéreurs avant de se suicider (de s'autodétruire).
Mon avis
Ce second opus de Ghost in the shell est aussi puissant que le premier, il melange grâce, beauté, action et philosophie. Dans ce film tout porte sur un theme deja present dans le film precedent : les machines ont-elles une âme, le film ne partant pas du principe que la race humaine est supérieure.
Au contraire selon Mamoru Oshii "le film arrive à la conclusion que toutes les formes de vie : humaine, animale, et robotique sont égales.Dans cette période où tout est incertain nous devrions tous penser à ce qu'il faut valoriser dans la vie et réfléchir à la façon de coexister ensemble. Dans le film, en 2032, les robots, les êtres électroniques sont devenus des compagnons indispensables. (...) Actuellement nous n'avons pas besoin d'un humanisme anthropocentrique. L'humanité a atteint ses limites. Avec ce film j'espère faire réléchir sur l'appréhension et la crainte qui imprègnent le monde à l'heure actuelle."Le réalisateur explique aussi que "nous vivons dans un monde cruel et effrayant. Je travaille depuis un moment déjà dans l'industrie de l'animation, un monde corrompu (...) parfois j'aimerai éliminer toutes les interactions humaines et passer le reste de ma vie à la maison à me relaxer(...). C'est cette culture de la peur et de l'anxiété que je veux représenter dans mon film. Ce qui m'intéresse, c'est le futur de l'humainité".
On peut donc voir dans ce film une profonde reflexion sur notre moi interieur, sur notre âme et sur ce que nous pensont être, "le miroir ne te donne pas l'illumination, il ne t'aporte que l'illusion" dit a un moment l'un des protagonistes du film.
Pour conclure, on peut dire que Ghost in the Shell 2 est un périple qui nous plonge dans un nouveau monde, nous nous identifions au personnage de Togusa (personnage à l'apparence la plus humaine) qui decouvre, en même temps que nous, ce monde bizarre où la machine est l'égale de l'homme.
La bande son, toujours signée Kenji Kawai, remixe le thème de l’épisode précédent. Vu son excellence, c'est plutôt une bonne idée.
La qualité graphique est elle aussi de niveau car elle arrive a faire le lien entre la 3D des décors et la 2D des personnages sans perdre en beauté ou en intensité.
Scenario : 19/20
Bande Son : 17/20
Qualité Graphique : 18/20
Note Globale : 18/20
Bato est un cyborg vivant, véritable Rambo androïde, appartenant à l'unité d'élite de la section 9 (anti-terrorisme) oeuvrant pour le gouvernement. Il ne peut se défaire du souvenir d'une femme cyborg qu'il a jadis aimée, le major Motoko Kusanagi, disparue dans la matrice, le réseau des réseaux.
Epaulé par son partenaire humain Togusa, il va lui falloir déjouer un complot cybernétique. Des gynoïdes (androïdes à apparence féminine), servant à assouvir les plaisirs sexuels humains, avatars cybernétiques des poupées gonflables, massacrent leurs acquéreurs avant de se suicider (de s'autodétruire).
Mon avis
Ce second opus de Ghost in the shell est aussi puissant que le premier, il melange grâce, beauté, action et philosophie. Dans ce film tout porte sur un theme deja present dans le film precedent : les machines ont-elles une âme, le film ne partant pas du principe que la race humaine est supérieure.
Au contraire selon Mamoru Oshii "le film arrive à la conclusion que toutes les formes de vie : humaine, animale, et robotique sont égales.Dans cette période où tout est incertain nous devrions tous penser à ce qu'il faut valoriser dans la vie et réfléchir à la façon de coexister ensemble. Dans le film, en 2032, les robots, les êtres électroniques sont devenus des compagnons indispensables. (...) Actuellement nous n'avons pas besoin d'un humanisme anthropocentrique. L'humanité a atteint ses limites. Avec ce film j'espère faire réléchir sur l'appréhension et la crainte qui imprègnent le monde à l'heure actuelle."Le réalisateur explique aussi que "nous vivons dans un monde cruel et effrayant. Je travaille depuis un moment déjà dans l'industrie de l'animation, un monde corrompu (...) parfois j'aimerai éliminer toutes les interactions humaines et passer le reste de ma vie à la maison à me relaxer(...). C'est cette culture de la peur et de l'anxiété que je veux représenter dans mon film. Ce qui m'intéresse, c'est le futur de l'humainité".
On peut donc voir dans ce film une profonde reflexion sur notre moi interieur, sur notre âme et sur ce que nous pensont être, "le miroir ne te donne pas l'illumination, il ne t'aporte que l'illusion" dit a un moment l'un des protagonistes du film.
Pour conclure, on peut dire que Ghost in the Shell 2 est un périple qui nous plonge dans un nouveau monde, nous nous identifions au personnage de Togusa (personnage à l'apparence la plus humaine) qui decouvre, en même temps que nous, ce monde bizarre où la machine est l'égale de l'homme.
La bande son, toujours signée Kenji Kawai, remixe le thème de l’épisode précédent. Vu son excellence, c'est plutôt une bonne idée.
La qualité graphique est elle aussi de niveau car elle arrive a faire le lien entre la 3D des décors et la 2D des personnages sans perdre en beauté ou en intensité.
Scenario : 19/20
Bande Son : 17/20
Qualité Graphique : 18/20
Note Globale : 18/20
Cordialement, Le Wombat